L’accompagnement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) repose sur l’adoption de techniques et d’approches managériales adaptées et capables de les inciter à participer activement à la création de valeur ajoutée au profit de l’économie nationale. En effet, les MPME rencontrent des difficultés multiples pour amorcer une prospérité durable dans le processus de leur croissance, malgré le potentiel de développement qu’elles présentent dans plusieurs secteurs d’activités. Plus particulièrement, elles manifestent des insuffisances en matière de gestion comptable, de fiscalité, d’organisation, etc., ce qui fragilise leur processus de développement. Ces difficultés sont dues essentiellement, à la faiblesse de leur capacité financière qui ne permet pas d’avoir recours à desservies de qualité. C’est pourquoi, l’UEMOA a pris les devants pour donner une orientation, à travers la prise de textes communautaires pour la création des Centres de Gestions Agréés (CGA).
Après une mobilisation des parties prenantes pour la création et l’opérationnalisation, les CGA du Burkina Faso ont aujourd’hui, cinq années de fonctionnement effectif. Cette période pouvant être considérée comme une phase-pilote, a permis la capitalisation d’expériences (au Burkina Faso et dans les autres pays de l’UEMOA). Partant de l’existant et des besoins, les CGA ont elaboré un planstratégique de développement (PSD 2013-2017), c’est-à-dire un référentiel pour un meilleur encadrement des MPME. Dans ce plan, l’accompagnement du secteur dit informel occupe une placeimportante. Il devrait bénéficier d’une assistance opérationnelle. Les résultats atteints durant les 05 ans démontrent que les CGA occupent bien leur place dans l’environnement institutionnel d’appuiaux MPME.
Les entreprises cibles doivent adhérer massivement, pour le développement de leurs affaires, car le paquet de services offert permet une amélioration de leur productivité. J’invite les entreprises à adhérer et à participer à l’animation des activités des CGA, afin d’assurer un succès éclatant à ce dispositif qui vient combler le déficit en matière d’accompagnement des MPME.
J’invite également les parties prenantes, notamment la CCI-BF, l’Etat, les partenaires techniques et financiers et les groupements et associations professionnels à poursuivre leurs actions visant à rendre pérennes les CGA et partant, la construction d’un bassin d’entreprises citoyennes, dynamiques et compétitives au profit de l’économie nationale.
Le Président du Comité technique des CGA
Diango Charly HEBIE